Questions/Réponses avec Jean-Philippe SolLe 04/11/2014 à 11:54

Bonjour Jean-Philippe, peux-tu nous parler de ton parcours ?

Jean-Philippe Sol: J'ai démarré le volley professionnel à Alès en pro B en 2004 pour 2 saisons. Ensuite j'ai joué 3 saison à Montpellier et c'est dans ce club que j'ai eu ma première chance en pro A. Lors de ma dernière saison à Montpellier j'ai découvert l'équipe de France. J'ai ensuite pris la direction de Poitiers pour 3 saisons. J'ai joué une saison à Sète, pour finir par Narbonne la saison dernière.

Ton parcours scolaire ?

J'ai commencé mes études à Montpellier au pôle espoir où j'ai passé 3 années puis 1 an au CNVB (Centre National de Volley Ball) à Montpellier également.

Quel club t'as le plus marqué ?

C'est difficile de ressortir un club de tous ceux où j'ai joué parce qu'ils m'ont tous marqués d'une façon ou d'une autre. Pour en ressortir un seul, je vais dire Poitiers parce que j'y ai connu le titre de champion de France en 2011 avec un gros public.

L'équipe de France ?

Je compte 97 sélections entre 2008 et 2013. J'ai remporté une médaille d'argent en 2009 aux championnats d'Europe. J'y ai connu des bons et des mauvais moments mais c'est toujours un plaisir d'y aller.

Est-ce toujours un objectif ?

Oui tant que je suis en activité, ça restera un objectif.

Pourquoi es-ce que tu as choisir le NRMV ?

Des contacts ont été pris avec mon agent, le club est bien structuré depuis quelques années avec des bons résultats et j'ai bien aimé le projet sportif avec les joueurs qui arrivaient. Je les connaissais pas mais j'en ai eu des bons échos. De plus, le renouvellement de l’effectif permettait de construire une nouvelle équipe et donc de faciliter l'intégration avec tout le monde.

Qu'est ce qui t'as amené au volley ?

J'étais au collège en 5e. On avait un choix à faire entre 2 options parmi le latin, l'occitan et le volley. Moi je voulais m'éclater, faire du sport avec les copains donc j'ai pris l'option volley en plus du latin. Puis je suis rentré dans un club, au centre régional et après le pôle espoir.

Quel est le partenaire qui t'as le plus marqué ?

C'est difficile d'en choisir un seul mais je vais dire Stéphane Antiga, par rapport à son niveau de jeu déjà. Quand je suis arrivé en EDF, il m'a aidé à m'intégrer dès mon arrivée. Il avait un rayonnement naturel sur et en dehors du terrain par sa technique, sa mentalité de gagneur et son coté très professionnel. Son palmarès parle pour lui (7 championnats de France, 4 coupes de France, 2 championnats d'Espagne, 2 coupes d'Espagne, 5 championnats de Pologne, 2 coupes de Pologne, 1 Ligue des Champions, 1 Tops Team Club, 1 médaille de bronze aux championnats du monde).

Quel est la qualité qu'un de tes partenaires a et pas toi ?

La zenitude d'Alès. En opposition à moi qui suit impulsif.

L'adversaire le plus redoutable que tu ais affronté ?

Le pointu serbe, Ivan Miljkovic. Très fort techniquement, puissant et en plus très fort mentalement. Quand il avait décidé de faire gagner le match, il accélérait et devenait injouable.

Quel est l’entraîneur qui t'as le plus fait progressé?

Guy Di Giantommaso, entraineur au pôle espoirs. J'avais que 2 ans de volley en arrivant. En 3 ans il m'a fait évolué mentalement, physiquement, techniquement. Même si tous les entraineurs que j'ai eu m'ont fait progressé, aujourd'hui j'en suis là grâce à lui.

Un geste superstitieux avant un match ?

J'écoute toujours la musique, je m'étire toujours au même endroit et dès que je sors je nettoye la semelle de mes chaussures.

Ce que tu préfères sur le terrain ?

Le contre. J’apprécie vraiment rentré dans la tête du passeur, ça me motive.

Une salle qui te fait rêver ?

Je vais en dire 2. En France, Lawson-Body où j'ai joué et où le public est formidable. En Pologne, public de Resovia Rzeszów, super public de connaisseurs.

Pire souvenir sportif ?

La non qualif aux JO en 2012. Beaucoup de tensions dans le groupe, on avait perdu l'objectif commun de se qualifier.

Meilleur souvenir sportif ?

Le titre de champion de France avec Poitiers. C'est un aboutissement après un travail de groupe tout au long de la saison.

C'est différent de la médaille avec l'EDF ?

Oui parce que là j'étais un titulaire et puis c'est un travail sur toute la saison avec le même groupe. Avec l'équipe nationale je n'étais pas autant acteur, j'avais très peu joué.

Plus jeune tu rêvais d'être ?

Footballeur professionnel. Mais les portes se sont ouvertes plus vite au volley et j'ai bien vu que ce serait plus facile d'atteindre le sport de haut niveau par le volley.

Que fais tu lors de tes moments libres ?

Je m'occupe de mon chien, je joue à la console, j'aime bien sortir, me promener, aller boire une bière en ville. Des trucs simples qui me permettent de penser à moi, de m'aérer la tête. Je suis également fan de cinéma

Ta plus grosse bêtise de gamin ?

On est allé pêcher dans un endroit interdit avec mon meilleur ami pour faire les « cons ». Et on s'est fait chopé par le propriétaire. En rentrant chez nous, on s'est pris un savon par nos parents.

Un plat préféré ?

L'aligot (plat à base de purée de pommes de terres et de tomme originaire de l'Aubrac ) parce que ça vient de chez moi

Un film préféré ?

Batman Dark Night, Gladiator, Usual Suspect et Django.

Un livre préféré ?

Tous les Dan Brown (Da Vinci Code et les autres). The secret footballer en ce moment.

Un don caché ?

J'aime cuisiner.

Le plus chambreur de l'équipe ?

Moi normalement mais la avec la barrière de la langue l'humour peut devenir difficile donc on verra avec le temps

Le plus fainéant ?

Les 2 passeurs parce que justement ce sont des passeur.

Celui qui s'habille le plus mal ?

Jan Hadrava.

Celui qui écoute la musique la plus pourri ?

Lauri Kerminen.

Narbonne ou Nantes ?

Narbonne car j'ai mes amis là-bas et j'y suis resté plus longtemps. On verra après mon année ici.

Vin ou bière ?

Bière.

Quel vie après le volley ?

J'aimerais bien rester dans le sport, être manager. Ce n'est pas obligatoire que ce soit dans le volley.

Un mot pour les supporters ?

Je me languis d'apprendre à vous connaître. Surtout n'hésitez pas à venir nous voir pour faire connaissance. J'aime bien jouer devant un public fidèle qui supporte plus qui ne critique, toujours derrière l'équipe même lors des mauvais moments (comme à Poitiers, Sète, Narbonne où j'ai joué).

Au contre avec Alexander Berger

Crédit photos: Mazhevenn Marchand

Merci à Jean-Philippe d'avoir répondu à ces questions. Vous découvrirez tout au long de la saison chaque joueur de l'effectif.